Où sont les vertus?

Dans la Nation du 22 janvier, Olivier Delacrétaz, président de la Ligue vaudoise, se penche sur l'initiative de l'Union démocratique du centre «pour le renvoi effectif des étrangers criminels», sur laquelle nous voterons le 28 février. Comme d'habitude, son analyse se place très au-dessus des arguments plus ou moins fallacieux, plus ou moins démagogiques, plus ou moins pontifiants, plus ou moins menaçants, plus ou moins indignés, plus ou moins gnangnans et plus ou moins larmoyants des traditionnels occupants de la scène politicienne.

Olivier Delacrétaz conclut son éditorial par des propos qu'en temps normal je jugerais pleins de sagesse:

La loi renforcée telle qu'elle existe aujourd'hui (…) permet de traiter correctement les problèmes posés par les délinquants étrangers. Le reste dépend de la conscience, du courage et de la volonté politique de ceux qui, du haut en bas de l'échelle appliqueront la loi. Ce sont autant de vertus qui ne découlent pas de la Constitution.(…)

Tout cela est vrai. Le seul problème, c'est que la conscience, le courage et la volonté politique n'existent ni en haut de l'échelle ni en bas ni au milieu.

M. P.

Thèmes associés: Immigration - Justice - Politique fédérale

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