Sommaire :
Ce ne sont pas moins de 5 référendums
que la rédaction propose à ses lecteurs vaudois d’appuyer par leur
signature ! Le référendum, annoncé dans notre dernier numéro, contre la
loi sur les EMS, et les 4 référendums financiers rendus nécessaires par l’étrange
obstination du Conseil d’Etat de violer ses promesses. Pas d’augmentation
des impôts sans un effort d’économie !
Où il est question de tsunami (c’est
mon ami Pierre-Yves Lador qui invoque le Seigneur en
ces termes : Mon Dieu protège-moi
des tsunamis, je m'occuperai des tsunennemis) d’extrémisme
juif et de cartes perforées. C’est aussi grâce au Pamphlet qu’on peut savoir comment M. Blocher s’exprime pour les lecteurs d’un grand
quotidien parisien.
Max se penche sur la charité
privée et publique, il a apprécié le film relatant les derniers jours du Führer,
et il se demande si nos ministres des finances seront aussi généreux que le
cardinal Mazarin. Il nous recommande aussi la lecture du dernier opus d’André
Franzé
Un lecteur prend la défense de M.
le Conseiller d’Etat Pascal Broulis, et un
autre du célèbre compositeur Béla Bartok, injustement
traités dans un précédent Pamphlet
Michel de Preux trempe sa plume
dans le vitriol pour dire leur fait aux cuistres
de l’antiracisme. Un petit tour d’Europe dans les statistiques
authentiques, soigneusement cachées par les sinistres
coquins qui rédigent nos quotidiens.
Le mois passé, un petit «ne» de trop dans une citation de Louis
de Bonald, et c’est évidemment toute la phrase qui était lue à
contresens.
Le droit de recours des
associations
De façon générale, ce n’est
pas l’abus du droit de recours des associations qui défendent la nature
ou le patrimoine architectural qui bloque les constructions, mais la lenteur
des Tribunaux administratifs.
Ce ne sont pas les riches qu’il
faut faire payer, mais les pauvres !
Nos lecteurs
domiciliés dans le canton de Vaud trouveront, encartés dans ce numéro (ou
glissés dans la même enveloppe que ce numéro du Pamphlet) deux feuilles de signatures !
L’un des référendums est celui
que soutient l’Union des retraités de l’Etat de Vaud,
Mme Marie Guignard,
infatigable présidente de Residem’s tient à la disposition de qui lui en
fera la demande des listes de signatures format A4 (à 14 signatures) et des
cartes commerciales réponse (à 4 signatures) : ne manquez pas de signer et
de faire signer ce référendum et, surtout, de renvoyer les listes, même incomplètes,
avant le 24 janvier prochain !
L’autre
référendum est un quadruple référendum, dirigé contre 4 décrets
d’augmentation fiscale concoctés par le Conseil d’Etat pour –
du moins l’espère-t-il – tondre le contribuable de 45 millions
supplémentaires.
S’il
s’agissait vraiment d’assainir les finances cantonales, on pourrait
entrer en matière. Mais ces 4 impôts supplémentaires sont, à bien des égards,
iniques et leur acceptation serait un encouragement de plus, pour
l’administration, aux dépenses sans fin.
Signalons le
commentaire pertinent de notre confrère Cédric Cossy
dans
Dernier
délai, pour ces 4 référendums : 25 janvier.
A vos
plumes !
Priorités
Lorsque la jeune
Nathalie est rentrée de Pukhet, le journal Le
Matin était à l’aéroport pour recueillir ses pleurs. Elle était
saine et sauve, et n’avait perdu aucun proche dans la catastrophe, mais
la vague géante avait emporté plusieurs maillots de bain lui appartenant, perte
qui, de son point de vue, justifiait qu’on mît à sa disposition une
cellule psychologique. Il était en outre scandaleux que ni l’ambassadeur
de Suisse à Bangkok ni Mme Calmy-Rey n’ait jugé
bon de la réconforter dans les heures qui ont suivi la disparition dramatique
de ses bikinis, dont l’un (le jaune vif), ayant été acheté la veille,
n’avait même jamais été porté. En retrouvant son douillet appartement en
Suisse, sa voiture et ses comptes d’épargne, Nathalie confirmait au
journaliste de service, entre deux sanglots, qu’à cause du tsunami, elle
avait «tout perdu» en Thaïlande.
Le même jour, les
médecins informaient M. Christian R., dans un hôpital helvétique, qu’il
était atteint d’une maladie dégénérative mortelle qui ne lui laissait, au
mieux, qu’un sursis de quelques mois, voire un an ou deux. Il
n’existe aucun cas de guérison connu.
Pour de telles
communications, il n’est prévu aucune «cellule psychologique» pour aider
le patient à supporter la nouvelle ni pour assister sa proche famille. Les
psychologues sont à Kloten pour accueillir les touristes qui ont ont perdu leur peignoir de bain et
leurs sandales.
Nous sommes au
regret de constater que la sérénité de nos petits-fils n’a pas été
troublée par le raz-de-marée d’Asie du sud. Ils ont certes porté au
phénomène une curiosité toute scientifique, mais ils n’ont pas mesuré
l’ampleur de la catastrophe sur le plan humain. Il est vrai qu’ils
ne lisent pas les journaux ni ne regardent les informations à la télévision. Le
drame des bikinis leur a donc totalement échappé, d’où, sans doute, cette
apparente dureté de cœur.
Dans un rapport du
département fédéral de justice et police, l’auteur exprimait la crainte
que la nouvelle vague d’antisémitisme ne conduise à l’émergence
d’un extrémisme juif violent.
Président de
Comme on devait s’y attendre,
Il ne fait guère de doute que le Conseil fédéral,
conformément à la tradition de fermeté qu’il a inaugurée lors du chantage
des prétendus «fonds juifs en déshérence», saura donner à cette exigence la
réponse qu’elle mérite.
L’association tsigane GIRCA, agissant au nom de
5 victimes, poursuit le géant américain de l’informatique IBM
et lui réclame 109'000 francs pour avoir livré à l’Allemagne, dans les
années trente, des machines à fabriquer des cartes perforées. Ces appareils auraient contribué au génocide tsigane,
car ils facilitaient la transmission d’informations très précises.
Souhaitons pour la firme suisse Caran
d’Ache, fondée en 1924, que les nazis n’aient jamais rien
écrit au crayon.
Pour connaître l’avis de M. le conseiller
fédéral Christoph Blocher sur la politique
d’asile ou sur l’Union européenne, il faut lire le quotidien
parisien le Figaro du 6 janvier dernier, dont voici 2 extraits :
LE FIGARO. – La tendance en Suisse comme en Europe est à
une diminution des demandes d'asile. Pourquoi continuez-vous à placer la
question des réfugiés au centre de votre politique ?
Christoph BLOCHER. – La
politique d'asile est un des grands problèmes contemporains, non seulement en
Suisse, mais aussi chez nos voisins européens. Plus de 90% des personnes qui
déposent une demande d'asile en Suisse ne sont pas des personnes persécutées. Elles
viennent chez nous pour des motifs économiques. Or, ces demandes d'asile
exigent de grosses dépenses administratives. Nous avons mené une révision de la
loi sur l'asile et obtenu que le processus d'examen des dossiers des requérants
soit accéléré, et que les personnes frappées de «non-entrée
en matière», ne puissent plus bénéficier d'aide sociale, mais seulement
d'une aide d'urgence, entre le moment où ils reçoivent la décision et le retour
dans leur pays. Les conséquences sont positives. Nous avons actuellement une
des plus fortes diminutions de demandes d'asile parmi les pays de l'Europe de
l'Ouest.
(…)
LE FIGARO. – Comment envisagez-vous l'avenir des relations entre
Christoph BLOCHER -
1 24 Heures du 3.1.05 page 6
Les
braves gens, les sangsues, les prédateurs et les victimes variées.
Marie-Gentille et Marie-Rieuse sont deux
Françaises à l’abri du besoin. A la première, qui avoue s’être
fendue de mille euros1 pour les victimes des raz-de-marée, la
seconde répond : «T’es complètement “chtarbée” ;
elles n’en verront pas la couleur !». Demi-vérité : après
déduction des frais de fonctionnement des administrations diverses, et sauf
détournement manifeste, une petite fraction de la somme parviendra, le plus
souvent sous forme de service ou d’aide en nature, à une victime du
cataclysme du 26 décembre. Et la générosité de Marie-Gentille,
comme, du reste, les milliers de billets de dix euros et les millions de pièces
d’un euro des Maries de conditions plus modestes, sont autant
d’actes louables, qui viennent s’ajouter
aux soixante millions de dollars promis2
par «le président de tous les Français» et prélevés
sur les fonds publics… donc alimentés par les ponctions déjà
effectuées dans les escarcelles de toutes les Maries – grandes et petites
– et des autres contribuables que compte la république. Généreux effort,
donc, et comme il est regrettable que – discrétion oblige – nul ne
connaisse la couleur des billets que ceux qui gouvernent de haut la «France
d’en bas» n’auront pas manqué de tirer de leur propre
portefeuille ! Comme il n’est pas douteux qu’il en aille de
même dans les autres pays nantis, méfiant, Max a donc préféré
s’intéresser, en Suisse, au nouveau détenu politique pour délit
d’opinion3.
«
A quelques détails près (même très diminué par six
années de guerre, la maladie, les douteuses pilules du docteur Morell, les multiples et incessantes trahisons et les séquelles
du putsch manqué du 20 juillet 1944, le chancelier du Reich n’était pas
prognathe et n’avait pas l’occiput en forme de casque aérodynamique
de coureur cycliste moderne), le portrait d’un Hitler confronté à la
ruine finale de ses espoirs, à l’évidence mathématique de la défaite de
ses armées et aux «virages byzantins»4 de quelques-uns de ses
paladins est réussi. La reconstitution de ce qui a dû se passer dans le «Führerbunker» sonne juste avec son mélange d’humain,
d’inhumain, de dramatique, de dérisoire et de sublime. Bien sûr, il y a
les inévitables passages obligés sans lesquels aucun film sur le sujet ne
pourrait voir le jour, et qu’il serait imprudent de relever ici, mais que
les spectateurs identifieront aisément. Et quelques blancs, aussi… Le rôle
des «Européens», Belges, Français, Hollandais, Norvégiens, sans oublier une
poignée d’Espagnols, dans le dernier carré de défense de
Concise,
incorrecte (et incorrigible) Iris
Iris observe le chauffeur d’un «trente-tonnes» d’origines indéfinissables (les
deux !) autant qu’improbables, mais à la raison sociale d’un
des innombrables pays nouvellement bienvenus en Union Européenne. Un peu
inquiète quant à l’aptitude à conduire de celui-ci, elle commente :
«Mais d’où vient donc ce type ?» Après un temps de réflexion, et
devant l’incapacité de Max à pousser plus loin
l’identification :
«La
moitié d’une moitié, qu’est-ce que ça donne ? Le quart de rien
du tout !»
« Possono cantare la canzonetta, finiranno bene
per pagare. »
Le cardinal Mazarin avait raison, qui légua à sa mort
une immense fortune à
«Le communisme est-il
mort ?» (par André Franzé)5
A lire absolument, pour ceux que des mouvements
simultanés d’aspirations mondiales et d’apparences contradictoires
interloquent encore. En 52 pages d’une analyse limpide, l’auteur
répond à une question cruciale toute d’actualité. Et livre, entre autres
clefs, le programme communiste d’après dix-sept sous la parure,
alors rassurante, de «socialisme» : «L’unification contrainte de l’humanité». Le
lecteur comprendra aisément de quoi sont faites les mâchoires de la même tenaille qui, patiemment et
implacablement, achèvent d’enserrer les peuples dans leur étreinte…
A rapprocher de ce particulier au patronyme (autocensuré) caractéristique qui
déclarait devant une caméra de télévision, peu avant la seconde grande ruée sur
l’Irak, pour les mauvaises raisons que l’on sait : «Nous imposerons la démocratie au monde
entier, dussions-nous, pour cela, faire la guerre aux peuples qui la refusent».
Zoé
… n’a pas tout à fait sept ans.
C’est une petite fille d’une intelligence et d’une capacité
d’intuition si exceptionnelles qu’elle finirait par vous faire
accepter l’idée d’une réincarnation. Avec sa vingtaine de petits
livres, elle quadruple l’effectif de la bibliothèque familiale. A son
intention, Max songe à l’élaboration d’un livre pour enfants qui
s’intitulerait :
« J’apprends à lire à mes parents ».
1. Par décision de Bruxelles, l’euro,
contrairement à ses centimes, est invariable… Mais rassurez-vous, les
administrations françaises –
2. Avec ce que cela sous-entend
d’incertitude, sachant que l’Iran a reçu, à ce jour, moins de 10% du milliard de dollars promis
par l’aide internationale, après la destruction de Bam
(26.12.2003)…
3. Coordonnées sur demande.
4. Cette expression exquise est de Céline.
Monsieur le Rédacteur,
Nous avons payé par virement notre
abonnement à votre journal pour l’année 2005.
Je me suis retenu d’ajouter un
petit supplément au montant dû de Fr. 35.-. Cette retenue est justifiée par les
regrets que j’ai eus de lire dans vos lignes que M. Broulis
est un cancre. Il est conseiller d’Etat et nous devons le soutenir au
lieu de le mépriser. J’exprime mes regrets pour cela.
Par contre, j’approuve et je vous
félicite d’avoir été encourageant et élogieux pour Martin Chevallaz. Je pense que nous avons tous deux les mêmes
regrets d’habiter un canton qui vote à gauche.
Je vous prie de croire, Monsieur le
Rédacteur, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.
M.N.
***
Monsieur,
J’approuve
entièrement le contenu de votre article «Il faut dissoudre Pro Helvetia», à l’exception toutefois d’un
passage : celui où vous citez Béla Bartok.
Comme la
phrase est tournée, il est mis au même niveau que Pipilotti
Rist ou Robbe-Grillet, soit dans la catégorie des artistes loufoques et/ou au
langage abscons.
De plus, à
votre ton ironique, on croit comprendre que vous vous tenez plutôt du côté du
«peuple ignare, inculte et grossier», donc que vous préférez aussi Alain Morisod à Bartok. Libre à vous,
mais permettez-moi de préciser ce qui suit : il ne fait pour moi aucun
doute (et je suis très loin d’être le seul !) que le compositeur
hongrois est un des génies musicaux du XXe siècle, que sa musique est
d’un accès il est vrai parfois difficile (les Quatuors notamment), mais nullement hors de portée du commun
des mortels un tant soit peu intéressé par la musique (voir le succès de son Concerto pour orchestre), qu’il a passé ses premières années (en
compagnie de son compatriote Zoltan Kodaly) à
parcourir les campagnes de Transylvanie et à recueillir d’innombrables
chansons traditionnelles, vaste trésor que le communisme, notamment, a anéanti,
et qu’enfin sa musique est profondément enracinée dans le terreau
populaire. Vous aurez compris, je crois, qu’on a affaire à un artiste
d’une autre dimension que l’insignifiante Pipilotti
Rist et qu’il ne mérite nullement d’être mis au même niveau !
Ceci
précisé, je continuerai, Monsieur, à vous lire avec plaisir et vous adresse
l’expression de mes sentiments les meilleurs.
F.M.
«La civilisation moderne est parfaitement en mesure
d’amener peu à peu le citoyen à troquer ses libertés supérieures contre
la simple garantie des libertés inférieures : le droit à la liberté de
penser (devenu inutile, puisqu’il paraîtra ridicule de ne pas penser
comme tout le monde) contre le droit à la radio ou au cinéma quotidien.»
Georges Bernanos
Pendant qu’en Belgique, après les
propos hasardeux de l’héritier de
Il n’y a pas moins idéologique ni
plus mesuré dans ses propos comme dans ses actes, en Suisse, et plus
raisonnable, que notre conseiller fédéral UDC Christoph Blocher.
Les rats de la presse de masse ne se privent pas pour autant de le cantonner
dans l’extrémisme (en ont-ils besoin !… à ce point ?)
comme l’a fait le rédacteur en chef de L’Hebdo dans
son éditorial du 23 décembre écoulé, osant le comparer à cet idiot de Thomas Hirschhorn : «Blocher et H.,
même combat»… On peut difficilement faire mieux dans la démagogie. Et
dans la haine impuissante. C’est la version «soft» du fanatisme
islamiste.
Tous les cuistres de
l’antiracisme tiennent à tout prix à transformer la scène politique en
ring, s’autorisent tous les coups bas, excluent toute réplique et
récusent tout arbitrage. Avec ça, ils se disent et répètent «parfaits
démocrates», à condition, bien entendu, d’écouter les homélies de
François Chérix sur les méfaits de la démocratie
directe. Le peuple n’est digne d’être écouté que dûment chapitré et
gavé de désinformation. Et encore ! En manipulant ses volontés à
discrétion. Aujourd’hui, les soviets sont dans les rédactions des
journaux à grand tirage.
Mais il y a des choses que ne nous
disent pas ces sinistres coquins. On sait pourquoi. Alors disons-les
nous-mêmes !… Je crois savoir qu’au Danemark, les musulmans,
qui ne représentent que le 4% de la population du royaume, cumulent la majorité
des condamnations pour viols (de non-musulmanes en
plus !), la plus grande part des indemnités de chômage et le 40% des
dépenses de l’assistance sociale. On dit aussi qu’ils y favorisent
l’agitation anti-juive, pratiquent le mariage forcé et – mais on me
répliquera sans doute que dans de telles circonstances le contraire serait
surprenant – qu’ils annoncent déjà que ce pays sera islamisé
lorsqu’ils y auront atteint la
majorité !
En Suède, la police ne maîtrise plus la
situation dans la troisième ville du pays, Malmö, où des gangs d’immigrés
musulmans font la loi. On y reconnaît officiellement que les viols perpétrés
par cette minorité sur les filles du pays (viols collectifs en plus) sont
fréquents. En Grande-Bretagne, il s’est trouvé un éditeur pour publier ce
genre de littérature de propagande d’un groupe islamiste : «Le
terrorisme est obligatoire en islam contre les ennemis d’Allah.» et «Le
djihad et le fusil, pas de négociation, pas de conférence, pas d dialogue.»
Les crétins conciliaires et Jean-Paul second sont avertis ! Mais
n’ont-ils pas ce qu’ils méritent ? En Hollande, le Néerlandais
d’origine marocaine qui assassina Théo Van Gogh,
lui criant : «Ne faites pas cela ! Pitié !», osa lui
répondre… : «Il n’y aura pas de pitié pour
l’impie !» Est-ce clair ? La liberté religieuse est une sinistre plaisanterie, une hérésie et une imprudence
politique énorme à l’égard de l’islam en Europe.
En Italie, des femmes se battent pour
maintenir les crèches de Noël dans des écoles, contre les adeptes de la secte
islamique, propagandistes d’un «dieu» «miséricordieux» et «bon»… Tu
parles ! En Espagne, le gouvernement de la province d’Aragon, à la
demande de la communauté musulmane locale, supprima les têtes de Maures de son
blason. Tout un symbole ! Et pas unique ! Chez eux enfin, en Iran, on
pendit en 2004 une jeune fille de 16 ans, victime de harcèlements sexuels,
après un procès expéditif où la pauvre n’eut même pas droit à
l’assistance d’un avocat. Me Gisèle Halimi n’a pas fait
entendre un mot de protestation… Ni Jean-Paul II d’ailleurs !
Au Pakistan, une autre jeune fille du même âge fut décapitée au couteau par
deux de ses frères sur le seul soupçon d’avoir entretenu une relation
avec un de leurs cousins ! La police a classé l’affaire. Cela aussi
se pratique chez nous pour des crimes, même s’ils ne sont pas de sang.
Dans tous ces cas, les journalistes occidentaux désinforment le public par leur
silence. Ils étouffent ce genre d’affaires, gênantes pour
l’idéologie qu’ils cherchent à imposer aux populations
d’Europe. Mais ces accommodements ne les dispensent nullement de nous
faire la morale sur leurs thèmes favoris, les droits de l’homme,
l’égalité des sexes et l’Etat de droit démocratique.
Faut-il donc s’étonner
qu’avec des hommes si peu consistants des paroles très raisonnables et
raisonnées d’un Bruno Gollnisch récoltent
l’insulte et l’acharnement vengeur, voire haineux, jusque dans
l’Université et des ministères de
1. Le traitement des juifs, ainsi que
la participation des juifs à ce traitement, dans l’Allemagne hitlérienne,
est-il une question d’histoire profane ?
2. Si oui, est-il normal que des
tribunaux aient compétence pour en juger, laissant libre toute opinion sur
n’importe quel autre massacre perpétré durant l’histoire ?
Et 3. Si oui, en vertu de quelles
compétences extraordinaires un législateur quelconque peut-il décréter
qu’une question d’histoire profane est un délit traitée dans un
sens et une vérité d’Etat traitée dans un autre sens, se substituant
d’autorité à la libre recherche d’historiens de profession ?
Ne trouvons-nous pas là toute la
substance nauséabonde d’un fanatisme public qui nous rappelle les-périodes-les-plus-sombres-de-notre-histoire ? Pour
monter dans la carrière journalistique, il faut aujourd’hui être à la
fois inculte et extrémiste, mais sans le laisser paraître. Auprès de masses, le
procédé est très facile. Et l’instrumentalisation de ce genre
d’hommes, encore davantage !
Michel
de Preux
Le mois dernier, j’ai commis une grosse bévue en
dactylographiant l’article de Michel de Preux La loi de
l’enfer ! : j’ai ajouté à la
citation de Louis de Bonald une négation qui ôtait tout son sens à la
démonstration de notre ami. Vous avez pu lire(*) : «On ne (c’est
moi qui souligne) peut être modéré avec des opinions extrêmes (…)».
Je republie donc la citation dans son
contexte :
Louis de Bonald définissait le secret
de cette vaste supercherie dans cette réflexion : «On peut être modéré avec des opinions extrêmes.
C’est ce qu’affectent de ne pas croire ceux qui sont violents avec
des opinions faibles ou médiocres.» Derrière cette stratégie de la tolérance
pour les opinions faibles ou médiocres et de l’intolérance pour les
opinions extrêmes mais fortes parce que fondées, se révèle crûment
l’égalitarisme, le rejet forcené, passionnel et totalement irrationnel,
de toute supériorité de pensée, de religion, de morale. Le faux dogme de la
tolérance religieuse permet d’étouffer dans l’œuf toute
confrontation entre l’islam et la religion chrétienne, car il est hors de
question que l’une puisse l’emporter sur l’autre quand bien
même on n’utiliserait à cette fin que des critères admis soit par la science,
soit par la morale naturelle, soit par la critique historique la plus
exigeante…
Ayant aggravé mon cas en ne relevant
pas l’erreur au moment de la correction des épreuves, je suis
carrément inexcusable. Je présente donc ici mes regrets.
M.P.
(*) C’est
ce que nos lecteurs ont pu lire dans la version papier du Pamphlet. Dans la version Internet, la
correction a été faite immédiatement et le texte de Louis de Bonald a été livré
sans erreur : «On peut
être modéré avec des opinions extrêmes. C’est ce qu’affectent de ne
pas croire ceux qui sont violents avec des opinions faibles ou médiocres.»
Le droit de recours des
associations
Dans une bricole du
Pamphlet
n° 336, en juin dernier, intitulée «Hardturm»,
j’ai dit déjà mon sentiment sur les recours prétendument abusifs des défenseurs de la nature, de
l’environnement, des quartiers contre les permis de construire accordés
généreusement par des municipalités plus soucieuses de rentrées fiscales
immédiates que d’harmonie à long terme.
Dans son dernier
bulletin Patrimoine lausannois, le Mouvement
pour la défense de Lausanne1
rappelle opportunément les données du problème. L’auteur rappelle
d’abord le contexte juridique : dans
une procédure d’autorisation de construire, chacun est susceptible
d’intervenir dans le cadre de la mise à l’enquête publique et peut
ainsi faire valoir des observations relatives au projet. Si une opposition
n’est pas prise en considération par l’autorité qui délivre le
permis de construire, peu nombreuses sont cependant les personnes qui ont la
possibilité de recourir, recours qui s’exerce en général en première
instance auprès du Tribunal administratif. Le droit de recours appartient «à toute personne physique ou morale qui
est atteinte par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à ce
qu’elle soit annulée ou modifiée», comme l’exprime dans le
canton de Vaud l’article 37 de la loi sur la juridiction et la procédure
administratives.
La pratique jurisprudentielle du tribunal limite très
strictement ce droit. Seules les personnes habitant à moins de quelques
centaines de mètres d’un projet litigieux sont habilitées à intervenir.
Pour les associations, n’ont droit de recours que celles qui sont
explicitement autorisées par les lois ou ordonnances.
Rappelant ensuite
l’engagement essentiellement bénévole des membres des associations qui
défendent la nature, la flore et la faune ou le patrimoine bâti et le cadre de
vie urbain, Patrimoine lausannois observe que théoriquement, ce sont les administrations publiques qui ont la charge
de veiller à la compatibilité entre les décisions d’espèce et la législation.
Mais ces administrations n’ont pas
les coudées franches : hiérarchiquement subordonnées au pouvoir politique,
par loyauté envers leur autorité de tutelle, elle n’ont bien souvent pas
de moyen pour faire valoir les intérêts dont elles ont la charge.
Et le rédacteur de
s’exclamer : «Combien de fois
n’avons-nous dû constater qu’un délégué au patrimoine, des services
de protection de la nature ou d’autres encore, ont dû renoncer à leur
préavis négatif à l’encontre d’un projet par ordre supérieur».
Dans le canton de
Vaud, les recours ne sauraient être qualifiés d’abusifs : ceux
des associations ne représentent que le 5% des causes enregistrées à
Je ne méconnais pas
que certaines associations, formées d’ayatollahs de la nature,
s’opposent systématiquement à tout projet, pourtant digne d’intérêt
public, si sa réalisation est de nature à déranger une famille de grenouilles
ou une nichée de pinsons. Mais la capacité de nuisance de ces taliban écolos est
générée exclusivement par la lenteur de fonctionnement ahurissante des
tribunaux et par le blocage des projets engendré par l’effet suspensif.
L’intérêt
économique des promoteurs de constructions diverses est sans doute digne de
protection. L’intérêt des voisins et celui des protecteurs de
l’environnement aussi.
Les autorités
chargées de délivrer le permis de construire doivent faire la pesée des
intérêts, mais elles ont bien souvent elles-mêmes un intérêt direct à autoriser
la construction : création ou maintien d’emplois, retombées
fiscales, sans compter les compromissions et le «copinage» avec les promoteurs,
les architectes ou les patrons de l’entreprise de génie civil, que les
municipaux retrouvent aux ressats du Guillon, aux
dîners du Rotary, aux choucroutes du parti ou aux convents de
Face à
Il ne faut pas
priver les associations de leur droit d’intervenir et de recourir, mais
les tribunaux doivent être dotés de moyens suffisants pour rendre leurs arrêts
dans un délai beaucoup plus bref qu’actuellement.
C.P.
1 Case
postale 6929, 1002 Lausanne, www.mdl-lausanne.ch
On entend dire,
principalement à gauche, que pour redresser les finances, il faut faire payer les riches.
C’est une erreur maxime.
Il faut au contraire s’en prendre prioritairement aux pauvres.
D’abord, les riches sont beaucoup moins
nombreux. Ensuite, ils sont beaucoup plus mobiles. Dès lors, si vous tondez un
riche avec excès, il vous file entre les doigts et va s’établir à Monaco,
aux îles Fidji ou aux Bahamas. Un pauvre ne peut pas s’expatrier aussi
aisément. Vous le tenez. Et c’est beaucoup plus facile, sans risque et
finalement plus lucratif, de prendre 2 francs à mille pauvres que mille francs
à un riche.
En outre, rien
n’est plus démotivant pour l’esprit civique que de ne pas
participer financièrement aux dépenses publiques. Celui qui ne paie aucun impôt
ne peut avoir l’impression que les infrastructures lui appartiennent en
partie. Il se moque de leur dégradation de même qu’il polluera sans
vergogne, sachant qu’il ne participera en rien à l’assainissement
nécessaire. En revanche, le riche contribuable sera plus soucieux de
l’environnement, conscient qu’il sera seul à payer la facture de sa
négligence éventuelle.
Pour conscientiser
les masses laborieuses, rien ne vaut une fiscalité sévère pour les plus humbles
revenus, qui sont aussi les plus nombreux.
Un autre avantage
encore de ce système, c’est qu’il permet de conserver ad aeternam vitam une masse de
contribuables à peu près constante, dont les revenus uniformément faibles
permettent une projection assez exacte de la masse fiscale globale. Une
ponction fiscale impitoyable sur les pauvres permet d’éviter que trop
d’entre eux ne deviennent riches et échappent de ce fait à l’impôt.
Les pauvres restent pauvres et ne cessent donc de contribuer.
Avec le système
inverse, il arrive fréquemment que des riches sur les revenus desquels le
ministre des finances comptait pour renflouer ses caisses, ne deviennent
pauvres tout à coup et diminuent donc leurs contributions, voire en soient
totalement dispensés, bouleversant ainsi les prévisions budgétaires. La
taxation des riches est aléatoire. L’imposition des pauvres est plus sûre.
Pour échapper à l’impôt, un pauvre devrait devenir subitement riche, ce
qui est plus rare et plus difficile que le contraire.
C.P.