L'humanitarisme ne permet pas tout...

De bonnes âmes, des cœurs sensibles et des donneurs de conseils, revêtus des oripeaux de diverses ONG, demandent que la Confédération accueille cent mille réfugiés syriens, intensifie son aide aux pays voisins de la Syrie et empêche la livraison d'armes dans la région.

Ce qu'il y a d'épatant, chez les ONG, c'est leur réalisme: chacun sait que la Suisse possède toutes les infrastructures permettant d'accueillir, de loger, de nourrir, de soigner et d'occuper ou scolariser cent mille personnes supplémentaires. Chacun sait que la Suisse dispose de richesses illimitées et peut se permettre d'accroître considérablement et tout de suite les sommes déjà substantielles qu'elle consacre à l'aide internationale et humanitaire. Chacun sait que les pays qui livrent des armes aux zones dévastées par la guerre s'inclinent avec déférence devant les desiderata de la Confédération helvétique. Chacun sait, enfin, qu'une écrasante majorité des Suisses sont impatients de voir arriver un nouvel afflux d'étrangers, de préférence musulmans.

Ils sont fous, les bons apôtres des ONG!

Accueillir des Syriens? Pourquoi pas? Mais pas cent mille! Et pas n'importe lesquels! Il faut un critère de sélection – eh oui! un critère discriminatoire.

Accueillons donc prioritairement des Syriens chrétiens!

M. P.

Thèmes associés: Coups de griffe - Politique fédérale

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