Le cas Bouazizi

C’est une intéressante histoire que celle de M. Mohamed Bouazizi, le «héros» tunisien qui s’est immolé après avoir été maltraité et giflé par une policière, sacrifice qui fut à l’origine du «printemps arabe» et qui provoqua par la suite la chute de trois chefs d’Etat. Le Matin du 16 décembre nous apprend que le «héros» n’était qu’un ivrogne asocial, qu’il n’avait été ni maltraité ni giflé, mais qu’il avait, lui, insulté la policière. Un témoin a dit que c’était un salaud. Le rédacteur du quotidien lausannois est allé interroger un expert. M. Gianni Haver est professeur de sociologie de l’image à l’Université de Lausanne, et il déclare: «On a besoin de héros, de mythes (...) Le fait qu’il y a eu immolation ajoute à la dramaturgie.» Le fait que les médias relaient ces informations incorrectes ne surprend pas l’expert, qui ajoute: «Même les journalistes sur le terrain ont parfois de la peine à se distancier du mythe. Ceux présents à Timisoara, après la révolution roumaine, et qui ont relayé les fausses informations sur le charnier, m’ont raconté qu’avec le climat qui régnait, ils n’ont pas réussi à écrire autre chose. Cela faisait partie d’une logique collective.» Voilà une explication bien commode pour justifier les milliers de faux témoignages véhiculés par des «rescapés» qui ont prétendument vu des malheureux gazés dans des camps, comme à Dachau, où il est admis par tout le monde aujourd’hui qu’il n’a jamais existé de chambre à gaz. Toute la littérature holocaustique est-elle bâtie sur cette même logique collective qui ne permet pas d’écrire autre chose? C.P

Thèmes associés: Ethique - Révisionnisme

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