Nemo s’en va-t-en guerre

L’«artiste» non binaire, grand prix de l’Eurovision 2024, a frappé un grand coup: il a renvoyé son trophée au siège de l’Union européenne de radiotélévision, car il a été ulcéré par la décision qu’a prise cette dernière de ne pas exclure Israël du célèbre concours.

Je ne reviendrai pas sur la confusion mentale qui pousse politiciens, artistes et sportifs moralisateurs, tous champions de l’inclusivité, à punir les Etats qui leur déplaisent en pratiquant l’exclusion à l’égard de ressortissants qui n’en peuvent mais.

Dans le cas de Nemo, toutefois, je soupçonne que le coup d’éclat s’explique aussi par le besoin de redonner du brillant à une étoile déclinante.

Les mauvaises langues laissent entendre, en effet, que les récents déménagements de Nemo, qui, en 2024, a quitté Berlin pour Londres puis pour Paris, s’expliquent par le fait que son talent ne serait pas reconnu comme il le mérite dans les hauts lieux de la culture européenne.

Un petit coup de pub ne fait jamais de mal.

M. P.

 

1 20 minutes du 12 décembre.

Thèmes associés: Culture - Facéties - Politique internationale

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