Référendum

Le référendum contre la modification de la loi sur les armes, voulue par l'Union européenne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a abouti. Je m'en réjouis et j'espère que, au moment de la campagne de votation, le comité référendaire choisira sa stratégie en tenant compte du fait que la majorité des Suisses ne sont pas concernés par la législation sur les armes et qu'il faudra les convaincre – aussi – sur un autre terrain, celui de la souveraineté de notre pays mise en péril par un pouvoir fédéral et des groupes de pression qui, peu à peu, font entrer la Suisse dans l'UE par la petite porte.

Année après année, les sondages montrent que, majoritairement, les Suisses ne veulent pas d'une adhésion à l'UE. C'est pourquoi, quand une votation risque de créer une réaction populaire contre la voie prônée par les europhiles, ceux-ci font intervenir, à coups de slogans, des arguments économiques et idéologiques propres à engendrer la crainte ou la mauvaise conscience. On l'a très bien vu lors de la votation sur la primauté du droit suisse.

Pour gagner une votation, de nos jours, il ne faut plus, hélas, expliquer et argumenter. Il faut des phrases simples et percutantes faisant appel à des instincts primaires. (mp)

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